Florilège de chansons libanaises à Courbevoie. Crédit Photo © Tony El Hage.
Presse

Patricia Atallah enchante le public à son premier concert

Florilège de chansons libanaises à Courbevoie. Crédit Photo © Tony El Hage.
Florilège de chansons libanaises à Courbevoie. Crédit Photo © Tony El Hage.

Paris – Pour l’Orient-LE JOUR, 23/03/2015
Carole Dagher

Sa voix tendre et puissante à la fois a souvent porté les prières des fidèles et les chants sacrés au bord du frisson et des larmes retenues, au cours de cérémonies religieuses à Notre-Dame du Liban, rue d’Ulm, ou dans des concerts de chants sacrés maronites et profanes qu’elle a donnés à Paris, Versailles, Genève et Berne. Patricia Atallah est une étoile qui monte au firmament des interprètes de la musique classique, portée aussi bien par la beauté de son timbre chaud que par l’amour de son public et les encouragements des associations franco-libanaises pour lesquelles elle s’implique généreusement. Après des participations à plusieurs spectacles (notamment le 125e anniversaire de la naissance de Gibran, en 2008, et les « Jardins d’Adonis », avec le Festival de Baalbeck en 2014, tous deux organisés à l’Unesco), la jeune soprano s’est lancée dans son premier concert en solo, au Centre événementiel de Courbevoie, en présence du maire-député de Courbevoie Jacques Kossowski, et de la communauté franco-libanaise venue nombreuse pour écouter la jeune chanteuse pleine de cœur et de talent. Sur un programme recherché de grands classiques de la chanson et de la poésie libanaises (les frères Rahbani, Roméo Lahoud, Zaki Nassif, Walid Gholmieh, Emile Raffoul, Halim el Roumi, Henri Zgheib, Saïd Akl, Fouad Sleiman…), le public s’est laissé transporter de joie et d’enthousiasme, ou bercer de nostalgie et d’émotion, par le jeu vocal riche et maîtrisé de Patricia Atallah. Le tout servi par un bel ensemble orchestral où le naï (Nabil Ghannouchi) et les percussions (Peter Cushin) ont fait merveille, aux côtés du piano (Mathieu Meyer), de la guitare (Mehdi Douss), de la basse (Helmi Neifar) et du violon (Nadhir Bouabid).

C.D.